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Titre : Et un nouveau papier sur Mustad
Le journaliste roumain Andy Arif publie une série d'articles sur Mustad. Le dernier en date est un portrait de Mathias Topp, l'inventeur qui fit la bonne fortune du groupe norvégien. Cet article s'inspire notamment du portrait que nous faisons de lui sur ce site. Voici l'adresse du blog d'Andy : LIRE pour les non anglophones, en voici la traduction sans les illustrations. Allez-les voir, cela vaut le déplacement !

L'article


Mathias Topp, le père de la machine « The Hook Maker »



Mathias Topp, le père de la machine « The Hook Maker », est l’homme qui a posé les fondations du succès de Mustad dans l’industrie mondiale des hameçons de pêche. Cordonnier, tailleur, horloger, menuisier et mécanicien, un artisan entièrement autodidacte, né avec l’esprit d’invention. Des ateliers d’horlogerie des villages norvégiens aux machines qui ont révolutionné l’industrie et la gestion des usines internationales, Topp reste un visionnaire oublié par l’histoire. Sans Mathias Topp, Mustad ne serait jamais devenu ce qu’il est aujourd’hui. Nous, pêcheurs, n’aurions probablement pas bénéficié d’hameçons aussi efficaces en si peu de temps. Qu’ils portent aujourd’hui ou non le nom de Mustad. Rendons à la Norvège ce qui appartient à la Norvège. Voici l’histoire de Mathias Topp et de la machine automatique à fabriquer les hameçons Mustad « The Hook Maker ». Si vous n’avez pas lu l’article « Histoire de Mustad 1832 – 2025 », je vous recommande de le faire avant de continuer.

Naissance et premiers pas
Mathias Topp est né en 1840, à Vardal, une région agricole du sud de la Norvège, dans le comté de l’Innlandet près de Gjøvik, dans une famille modeste. Son père était agriculteur et cordonnier, et l’artisanat coulait dans ses veines dès l’enfance. Il travaillait de ses mains, observait les mécanismes autour de lui, et était attiré par tout ce qui signifiait précision.
Adolescent, il parcourait les villages pour réparer des horloges. À chaque roue dentée ajustée, il se préparait aux grands mécanismes de l’industrie. Il construisait même ses propres mécanismes, dans le style des « horloges Totem ». Après avoir terminé l’école, il devint apprenti menuisier et commença à apprendre la conception industrielle sous la direction de l’artisan Aschenbach.
En 1862, il fut embauché chez Mustad comme menuisier. Bien que la région fût peu développée et que l’industrie locale souffrît, Mustad devenait rapidement un nom important dans la production d’objets métalliques. Topp commença à créer des modèles en bois et en carton pour divers outils, qu’il testait avant de les transformer en pièces métalliques fonctionnelles.
En 1863, il fut promu concepteur à l’usine de Brusveen. À cette époque, il avait déjà inventé une cardeuse à laine et devint bientôt une personne clé de l’entreprise. Il travailla sur des machines pour les clous de chaussures, les agrafes, les boîtes, et d’autres produits nécessitant une innovation technique.

Vie familiale et premiers succès
En 1865, à seulement 25 ans, il épousa Eline Larsdatter Bakkom. Ils eurent neuf enfants, le premier, Olaf, naissant peu après. Dans ce contexte, il déménagea à la ferme Heimdall depuis le quartier ouvrier de Briskebyen à Gjøvik, une zone de maisons en bois et d’effervescence industrielle. Sa famille devint un pilier stable dans sa vie professionnelle, mais aussi une source d’inspiration : plusieurs de ses enfants suivront ses pas dans les domaines techniques et industriels.
En 1871, Topp perfectionna une nouvelle cardeuse à laine à l’usine Mustad. Il conçut ensuite une agrafeuse et un système d’emballage en carton, utilisés d’abord dans l’usine de fabrication d’allumettes Rødfos, puis adaptés à l’usine de munitions de Raufoss. Sa réflexion technique devenait de plus en plus précieuse dans l’architecture de l’expansion de l’entreprise Mustad.

Inspiration américaine et la machine « The Hook Maker »
Lors de l’Exposition internationale à Christiania (aujourd’hui Oslo), en 1876, Mathias Topp remarqua une machine américaine qui produisait en série des fers à chevaux sur une chaîne de montage. Christiania était un point de rencontre pour les ingénieurs et commerçants de l’époque, et Topp mémorisa tout le processus. L’idée d’une automatisation complète le saisit immédiatement. De retour dans son atelier, il commença à reconstruire le mécanisme de mémoire. Et il réussit.
Pour un homme de son temps, voir une chaîne de production continue était une vision du futur. Pour Topp, c’était un défi personnel. Mais sa vraie révélation ne concernait pas les fers à chevaux. Il réalisa que le même principe pouvait s’appliquer aux hameçons, qui jusqu’alors étaient fabriqués à la main, pièce par pièce. Il commença à concevoir une machine simple et ingénieuse : un fil d’acier entrait d’un côté, et de l’autre sortaient des hameçons identiques, parfaitement formés, prêts à l’emploi.

Naissance de « The Hook Maker »
En novembre 1877, la machine était entièrement fonctionnelle. C’était une pièce d’ingénierie révolutionnaire : un fil d’acier entrait à une extrémité, et à l’autre sortaient des hameçons identiques, prêts à l’emploi. Elle fut simplement nommée : « The Hook Maker ». Ce fut la première machine automatisée au monde pour la fabrication d’hameçons de pêche. Grâce à cette invention, Mustad devint rapidement le principal fournisseur des pêcheurs du monde entier.

Secret industriel et protection
Le secret technologique de la machine devint le secret industriel le mieux gardé de Mustad. Pour protéger le procédé de l’espionnage économique, l’entreprise créa un véritable système de défense : les plans étaient cryptés, l’emplacement de la machine inconnu même de certains employés, et tous les ouvriers étaient liés par un serment de confidentialité à vie.
La devise de l’usine était simple et ferme : « Agis, ne parle pas. »
« Même ma femme ne s’approche pas de la machine à fabriquer les hameçons », disait Hans Mustad. Et un jour, un nouveau garde, ne le reconnaissant pas, expulsa un de ses fils de l’atelier.
Le niveau de secret entourant l’invention atteignait des limites inimaginables. Le personnel de différents départements n’avait pas le droit de communiquer entre eux, et les commerciaux étaient totalement isolés. Tout était organisé comme une opération d’espionnage à l’envers.
Pour cacher le flux de production et les zones d’intérêt, les pays étaient nommés par codes : le Brésil devenait « Leyer », l’Angleterre « Lan », les États-Unis « Ikan », et le Canada « Canikan ». Rien d’écrit ne sortait des bureaux. Les plans techniques ne pouvaient pas être copiés, de fausses règles étaient utilisées, et l’assemblage des hameçons se faisait dans des pièces séparées, en complète isolation.

Pas de brevet, un secret stratégique
Au fil des cent ans d’existence de l’usine d’hameçons, il n’y eut qu’une ou deux fois où un employé rompit son serment et travailla pour un concurrent. Mais les mesures allaient encore plus loin : Mustad ne déposa jamais de brevet pour la machine de Mathias Topp.
C’était un choix stratégique. Un brevet ouvrait la porte à la copie. Un secret bien gardé, lui, était impénétrable.

Perfectionnement et rigueur technique
L’invention et la machine continuèrent à être perfectionnées. D’un système simple transformant un fil en hameçons, le processus devint de plus en plus sophistiqué. Cette évolution transforma l’hameçon en un objet de précision, fruit d’une chaîne technologique minutieuse.
Après la formation initiale des hameçons par les machines automatiques, une chaîne complète de traitements suivait : durcissement par chauffage et refroidissement dans l’huile, dégraissage, retour à la flexibilité, polissage et application de finitions telles que le brasage, le nickelage, l’or ou la coloration.
Parallèlement, les équipes techniques réalisaient constamment des tests en laboratoire, vérifiant la composition chimique de l’acier, la résistance à la traction, la durabilité et la protection contre la rouille. Les plaintes des pêcheurs étaient rares, mais prises au sérieux. Le plus souvent, l’hameçon avait été endommagé lors du lancer, après avoir heurté une branche, une pierre ou un autre obstacle.

Conditionnement et marketing
Le conditionnement variait selon le modèle. Certains hameçons étaient mis en boîte à la main, d’autres à la machine. Les très petits étaient appelés « hameçons poudre », si fins qu’ils collaient parfois à la peau sans qu’on s’en rende compte. Même les pêcheurs avaient du mal à attacher la ligne à ces modèles.
Chaque boîte contenait exactement 100 hameçons, avec une marge d’erreur de trois pièces maximum. Le détail le plus sensible n’était pas le nombre, mais l’étiquette. En Angleterre, l’étiquette bleue servait pour les hameçons Carlisle, la verte pour Snack, et la rouge pour O’Shaughnessy. Ces couleurs devinrent un langage universel de confiance entre Mustad et les pêcheurs du monde entier.
Si les hameçons ne répondaient pas aux attentes, les pêcheurs rejetaient la boîte. Le contenu comptait moins que la couleur à laquelle l’œil était habitué. C’est ainsi que sont nées les premières leçons de marketing.

Stratège industriel et expansion internationale
Mathias Topp ne fut pas seulement un ingénieur brillant grâce à l’invention de « The Hook Maker ». Il continua comme stratège industriel et leader visionnaire, envoyé par Mustad pour créer une base solide en Europe de l’Ouest. Après la nomination d’Even Amlund à la direction de l’usine Mustad de Lilleaker, près d’Oslo, en 1876, Topp prit la direction de la maison mère à Brusveen, à Gjøvik, reconnue à l’époque comme un modèle d’organisation sociale.
Une fois en poste, il entreprit des voyages pour soutenir l’expansion internationale de l’entreprise. Après la guerre de 1870, la France avait drastiquement limité les importations. Les clous ne pouvaient plus être importés, bien que le fer continuât à circuler. Dans ce contexte, Mustad décida d’ouvrir des usines hors de Norvège, et Mathias Topp fut choisi pour coordonner ces expansions.

Expansion en Europe
Mustad s’installa en Finlande en 1886. Puis, à l’été 1891, Hans Mustad arriva en France pour identifier un emplacement adéquat pour une nouvelle usine. Il choisit la ville de Duclair, un point stratégique en Normandie, avec un accès à la Seine et au réseau ferroviaire français. En septembre 1891, les documents furent soumis à la préfecture pour l’achat d’un terrain connu sous le nom de Moulin Bouillons.
Peu après, Mathias Topp arriva et s’installa à Duclair. La coordination des travaux commença immédiatement, avec l’envoi de matériaux depuis la Norvège et le transport de 28 machines de production. En quelques mois, le hall prit forme. Dès décembre 1891, l’usine était opérationnelle et les premiers produits sortaient de la chaîne. Les ouvriers étaient principalement norvégiens et suédois, et le lancement fut un succès immédiat.

De la production locale à un réseau européen
Ce fut le début d’une nouvelle phase pour Mustad : de la production locale à un réseau de fabrication européen. En 1891 également, son fils Einar Topp, ingénieur de profession, prit la direction de l’usine de Gjøvik, tandis que son père était à Duclair, en pleine construction.
À cette époque, Mathias Topp perfectionnait ses connaissances en anglais et en allemand, qu’il avait appris seul afin de lire les revues spécialisées et rester connecté aux dernières technologies mondiales.
En 1894, l’usine comptait déjà 200 employés, dont 30 Scandinaves. Bien qu’en avril 1893 un incendie ait détruit la salle des machines et l’atelier d’affûtage, Mustad reprit rapidement la production. La même année, une nouvelle colonie ouvrière fut créée, et dans les décennies suivantes, sous la direction visionnaire de Clarin Mustad, des innovations essentielles furent mises en œuvre : la technique du forgeage à froid brevetée en 1908, une turbine hydraulique installée en 1911, l’extension de la production en 1910, l’acquisition d’une nouvelle usine en 1913, et la transition à l’électricité dans les années 1920.

Reconnaissance internationale et engagement communautaire
En dehors de l’entreprise, Mathias Topp, inventeur de « The Hook Maker », était devenu l’une des figures les plus respectées de l’industrie norvégienne. En 1893, il reçut une subvention de l’État pour représenter la Norvège à l’Exposition universelle de Chicago. Ce fut un moment de reconnaissance internationale pour les inventions Mustad et pour l’industrie norvégienne. Il fut envoyé comme symbole vivant du savoir-faire scandinave dans un contexte prestigieux : la foire attira plus de 27 millions de visiteurs en six mois.
Lors de son séjour aux États-Unis, Mathias Topp retrouva son fils Olaf, établi là-bas. Olaf Topp devint un architecte renommé. Parmi ses projets emblématiques figuraient les Jenkins Arcade à Pittsburgh, un bâtiment majeur situé près de l’Empire Building. Pittsburgh, à l’époque, était un centre industriel américain, un lieu parfait pour un descendant de Mathias Topp, à l’époque de l’acier et des inventions.
Toujours à Chicago, Mathias Topp rencontra aussi sa fille aînée Marie, qui avait émigré en 1890. Elle s’était installée en ville et avait embrassé une profession que son père désapprouvait : la photographie. En 1897, Marie Topp retourna à Gjøvik et, malgré les insistances de son père pour qu’elle abandonne cette activité jugée instable, elle ouvrit son propre atelier au 6 Storgata, studio qui avait fonctionné à cet endroit dix ans auparavant. Marie devint connue pour ses portraits d’enfants.
Lors d’une courte visite, Marie rencontra de nouveau son frère Einar, lui aussi parti pour l’Amérique. Il embarqua sur le navire The Bell de Liverpool et arriva à New York le 16 avril 1898, avant de s’installer à Pittsburgh, où il travailla comme ingénieur.

Inventions et engagements locaux
Après ses voyages en France et aux États-Unis, Mathias Topp poursuivit son travail au sein de Mustad. Vers la fin des années 1890, il travailla au développement de machines à coudre, aux côtés de Clarin Mustad et Peder Løken. Il créa également une machine à fabriquer des allumettes, connue sous le nom de « top scoop machine », qui fut ensuite vendue à l’usine Rødfos Match Factory.
Chaque mécanisme était un pont entre l’artisanat classique et l’industrialisation. Même les objets les plus simples devenaient, entre ses mains, produits en série. À la fin du 19e siècle, l’usine de Gjøvik comptait environ vingt machines de production d’hameçons, toutes conçues d’après ses plans, et tout fonctionnait à pleine capacité.
Outre ses réalisations techniques, Topp contribua activement au développement de la communauté locale. Il coordonna la construction de pompes à eau sur la rivière Hunnselva, destinées à alimenter le quartier de Briskebyen. Il fut aussi président du comité de construction de l’école de Gjøvik et l’une des personnes responsables de l’éclairage public de la ville.

Vie familiale au tournant du siècle
Au recensement de 1900, Mathias Topp vivait à Gjøvik avec trois de ses filles : Marie, Clara et Amalia, ainsi qu’avec Anna Kristine Kristensen, une jeune fille de 17 ans employée comme domestique. Cette période marque clairement la transition d’un inventeur global vers un pilier de la communauté locale.
La même année, son fils Markus, ingénieur, partit pour les États-Unis, où il rejoignit ses frères. Il y resta jusqu’en 1904, avant de revenir à Gjøvik.
En 1905, Marie et Markus Topp fondèrent le club de tennis de Gjøvik avec trois autres passionnés, formant le premier conseil d’administration. On raconte que le tennis avait d’abord été accueilli avec réticence en Norvège, mais fut introduit à Gjøvik par des employés britanniques de Mustad. La tradition orale dit que Markus Topp avait ramené ce sport d’Angleterre. Les villes voisines de Hamar et Lillehammer avaient déjà des clubs de tennis en activité lorsque la famille Topp fonda celui de Gjøvik.
Un autre frère, Bernt Topp, était marié à Pollie Haynes, fille d’Henry Haynes, un Anglais installé à Vardal.

Engagement culturel et activités tardives
Au recensement de 1910, Einar Topp vivait de nouveau avec son père, Mathias Topp. Tous deux étaient veufs. À la même adresse, 45 Storgata, dans le quartier Briskebyen, habitaient aussi Marie et Markus Topp, qui n’étaient pas mariés.
Dans ces années, Mathias Topp ne resta pas seulement professionnellement actif, il consolida aussi son rôle de figure emblématique de la vie culturelle locale. Il fut l’un des initiateurs du club d’échecs de Gjøvik, contribuant à la création de l’un des plus anciens clubs professionnels de Norvège, une extension naturelle de son esprit stratégique et de sa passion pour la précision.

Reconnaissance royale et fin de carrière
En 1920, après une carrière de plus de cinquante ans, Mathias Topp reçut la Médaille royale d’or du Mérite, décernée par la Maison royale de Norvège, distinction réservée à ceux ayant apporté une contribution exceptionnelle à la nation. Ce fut la reconnaissance ultime pour un homme qui avait redéfini outils, processus et destins.
À cette époque, il était encore officiellement inscrit comme « Directeur d’usine pour les hameçons, épingles à cheveux, aiguilles, boutons, épingles de sûreté, livres ». Une vie dédiée au travail, qui ne s’arrêta pas même après 70 ans, symbole d’un homme qui laissa sa marque sur chaque clou, hameçon et quartier de Gjøvik.

Retraite, derniers jours et héritage
Mathias Topp ne prit sa retraite qu’en 1920, à l’âge de 80 ans. Même après, il continua à bricoler chaque jour. Il avait aménagé un petit atelier de menuiserie chez lui, où on le voyait travailler patiemment jusqu’à la fin de sa vie.
Avant sa mort, Hans Mustad écrivit dans son testament que les funérailles de Mathias Topp devaient être organisées avec les mêmes honneurs que les siennes. Hans Mustad mourut en 1918, Mathias Topp en 1930.

Funérailles et mémoire
Le cortège funèbre fut ouvert par la fanfare de l’usine, et à l’entrée de l’usine fut érigée une garde d’honneur. Les employés s’alignèrent silencieusement le long de la route. Une route qui avait commencé avec un fil métallique et une idée, et qui menait, pour toujours, aux usines Mustad.
Aujourd’hui, au nord de la ville de Gjøvik, une route part de la zone Mustadflåa et porte son nom : Mathias Topp. Le chemin qui commença avec un fil brut et s’acheva avec la plus sophistiquée des machines.

Épilogue
En 1877, lorsque Mathias Topp mit en marche la première machine « The Hook Maker », il changea à jamais la manière de fabriquer les hameçons de pêche. Un fil d’acier entrait d’un côté, et de l’autre sortaient des hameçons identiques, parfaits, prêts à pêcher.
Aujourd’hui, près de 200 ans après la fondation de Mustad, cette histoire continue. Elle vit à travers les hameçons, les usines, mais surtout à travers les gens, leurs mains, leurs histoires, chaque pêcheur qui possède désormais tous les hameçons qu’il pourrait désirer.
Choisir Mustad, ce n’est pas juste acheter des hameçons. C’est acheter presque deux siècles d’histoire, d’innovation et de tradition à la fois. Le fait que vous receviez aujourd’hui un outil parfaitement adapté à vos besoins est grâce à Mathias Topp.
Et tous les autres produits Mustad, de l’équipement aux accessoires, maintiennent cette connexion vivante, une toile d’émotions et de souvenirs partagés par les pêcheurs du monde entier. En Roumanie, par l’intermédiaire des magasins Arrow International, l’héritage Mustad vous atteint de manière encore plus proche, pour ceux qui le comprennent et le respectent.

Pont entre les générations
Ce n’est pas qu’une histoire du passé. C’est un pont entre les générations, une ligne qui relie pêcheurs, ouvriers, ingénieurs et rêveurs du monde entier. Si vous avez vécu à Gjøvik, à Galați, à Rusca Montana, Timișoara ou ailleurs, là où les hameçons Mustad ont été produits ou utilisés, alors vous faites partie de ce fil.
Peut-être avez-vous hérité d’une boîte d’hameçons anciens dans le coffre de votre grand-père. Ou trouvé une étiquette usée à une foire, une photo d’un hameçon perdu dans le temps, ou souvenez-vous de votre père racontant des histoires sur « les bons, les norvégiens ». Tout compte.
L’histoire de Mathias Topp, The Hook Maker, ne serait pas complète sans les voix de ceux qui en ont ressenti les effets. Si vous connaissez une histoire, un nom, un objet, un souvenir, envoyez-moi un message.
Chaque détail est comme un fil qui entre dans The Hook Maker : de là sort un nouvel hameçon, un maillon dans la chaîne de ce patrimoine industriel et humain.
Ce n’est pas un simple documentaire. C’est une construction vivante. Et vous avez une place dedans.
Envoyez un commentaire, une photo, un e-mail. Chaque pièce peut nous aider à compléter ce puzzle.

Bibliographie et sources documentaires

Duclair Mustad – Jumieges.fr
Un article extrêmement documenté sur l’expansion de Mustad en France, la construction de l’usine de Duclair et le contexte économique de l’époque. Il inclut des détails sur le choix du site, l’organisation de la production, mais aussi sur les familles formées sous l’influence directe de Mathias Topp et de ses descendants.

History of the Fish Hook and the Story of Mustard – Cambridge.org
Review of a work signed by Hans Jørgen Hurum, one of the most complete sources on the history of the fishing hook and the fundamental role of the company Mustad in this evolution.
LIRE

History of Mustad 1832–2025 – AndyArif.ro
A broad foray into the company's history Mustad, from the first wires produced in Norway, to hooks distributed on all continents, margarine, automobiles and other inventions that have captured the entire world.
LIRE

Mustad Bedriftsmuseum – Raufoss Rotary club
Description of the former Mustad industrial museum in Raufoss, where the original machinery was exhibited, including The Hook Maker designed by Mathias ToppAlthough currently closed, the museum remains a reference point for any historical information related to the Mustad company.
LIRE

Gjøvik and Toten's Chess History

Published by Norsk Sjakkforlag, author: Øystein Brekke, with contributions from other authors, including Terje Paulsberg.

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Special thanks

Thanks to the members of the Facebook groups that keep history alive Gjovik, Mustad, Mathias Topp and Norwegian industry:

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